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réseau municipal de solidarité - Page 2

  • SOLIDARITE A VANVES DURANT LE CONFINEMENT : « Veillons les uns sur les autres »

    A L’occasion de ce nouveau confinement, de nombreuses initiatives ont été prises en matière de solidarité pour venir en aide notamment aux personnes agées, isolées, handicapées, fragiles. Ainsi, la mairie a réactivé le Réseau municipal de solidarité (RMS) qui avait rassemblée jusqu’à 170 Bénévoles entre Mars et Juin 2020, sous l’égide du CCAS (Centre Communal d’acton sociale), dont beaucoup avaient continué à aider ces personnes lors du reconfinement et pendant les vacances d’été, en n‘ayant pasdu tout coupé les relations.  Rappelons que sa mission essentielle est le maintien du lien grâce aux appels téléphoniques réguliers passés aux personnes âgées et/ou isolées afin de sonder leurs besoins et ainsi mieux y répondre. Ensuite la réalisation de différents services quotidiens (courses alimentaires, pharmaceutiques…). Ensuite, le soutien aux associations de solidarité comme le Secours Catholique, le Réseau Voisin-Age, les Petits Fréres des Pauvres. La Ville précise que « le RMS a ainsi permis de distribuer des produits de première nécessité à 80 personnes bénéficiant d’une aide sociale et traditionnellement suivies par des associations caritatives qui ne pouvaient plus assurer leur mission du fait du confinement. Il a également été actif en matière de livraison de courses alimentaires à domicile, à la demande de personnes âgées. Au printemps dernier, ce sont près de 160 familles qui ont bénéficié des services proposés par le RMS» 

    Les paroisses de Vanves sont aussi très présentes : «Notre défi de ce reconfinement, c’est de proposer une rencontre nouvelle entre d’une part, ceux qui ont un peu de temps à mettre au service des autres, et d’autre part, ceux qui, tout simplement, ont besoin d’un peu d’aide» indiquait le pére curé Bertrand Auville dans l’un de ses apéritif Zoom relayant l’appel de Clémentine Lubin, adjointe en pastorale,  dans le Sel et Lumière du 7 Novembre qui appelait « à nous sur-veiller, c’est-à-dire veiller les uns sur les autres. De s’occuper des autres, de ne pas nous endormir tranquillement dans notre confort personnel. Veillons sur nos fréres, nos voisins, nos parents, nos amis, les uns sur les autres. Repérons les discrets qui ne se signalent pas. Veillons sur sur par un coup de fil régulier, un geste d’affection, un service, tout est envisageable si l’on respecte les régles sanitaires de façon très stricte et intelligente. C’est l’une des grandes différences avec le précédent confinement. Nous pouvons veiller les uns sur les autres, donc faisons-le ».

  • VANVES A L’HEURE DU DECONFINEMENT : UNE BOUFFEE D’OXYGENE

    C’est exactement le terme approprié à ce deuxiéme acte du déconfinement annoncé jeudi dernier par Edouard Philippe qui était visible dés samedi matin, avec l’ouverture du parc Frédéric Pic avec 3 jours d’avance. Il était envahi de vanvéens, joggeurs, familles avec enfants qui se promenaient le long d’allée d’un parc à l’air sauvage avec ses hautes herbes, profitaient des pelouses ou des bancs, se rassemblant autour de la pièce d’eau pour regarder les canards. Tous les bancs étaient occupés, l’après-midi par beaucoup de vanvéens qui avaient repris leurs habitudes, pour lire, se retrouver et échanger, certains préférant se promener pour marcher.  Des agents municipaux veillaient au bon ordre, et respect des régles de distanciation, avec la police à cheval de GPSO. Le Kiosque se préparait à rouvrir à midi alors que le maire de Vanves  avait fait une tournée d’inspection le matin, et l’après midi pour rencontrer les vanvéens. Pendant ce temps là, certains restaurateurs et bars/cafés se préparaient à ouvrir leurs terrasses dés mardi matin, en faisant le grand ménage de printemps. Les services de mairie instruisaient les arrêtés leur permettant de les étendre comme « chez les Filles », place de la République où la crêperie, La Girafe, a étendu sa terrasse sur la place à côté de la Pharmacie, le bar à vin l’Antre Divin dans la rue Louis Blanc et le restaurant Japonais  Hayami.

    «L’espoir renait, mais la vigilance reste en vigueur tant le virus fait encore de nombreuses victimes Vanves n’a pas été épargnée. Même si nous ne connaissons pas toutes les causes des décès survenus depuis le 17 mars, les chiffres parlent d’eux-mêmes : en cumulé, le nombre de décès a augmenté de 71% entre mars et mai 2020, par rapport à 2019. Ce bilan aurait pu être encore plus important sans le dévouement et l’abnégation de tous nos professionnels de santé et du secteur paramédical» déclarait le maire de Vanves dans sa 10e  et dernière vidéo pour respecter une obligation de neutralité en période électorale, en donnant quelques informations et en annonçant une nouvelle distribution de masques entre le 3 et le 5 Juin : «Nous avons toujours privilégié les masques en tissu lavables et réutilisables pour éviter notamment le gaspillage et le rejet de masques sur la voie publique ! » a-t-il précisé comme pour se dédouaner après la polémique sur leur qualité. «Sur le pied de guerre dès le premier jour, le Centre communal d’action sociale (CCAS) a pleinement joué son rôle de soutien auprès de plusieurs centaines de Vanvéens. Le Réseau Municipal de Solidarité (RMS), avec plus de 170 bénévoles, a été créé dès le 16 mars pour accompagner les plus fragiles, leur fournir des provisions et des médicaments, et tisser des liens constants pour les soutenir pendant le confinement». Et beaucoup de personnes âgées lui en sont reconnaissant comme ce couple rencontré sur un banc du parc F.Pic qui témoignait : «Comment aurions nous fait sans ce bénévole qui nous a énormément aidé , à un moment,  où je m’étais blessé à la tête à cause d’une chute, pour aller chercher les médicaments à la pharmacie et faire les courses, et surtout le jour de Pâques, où mon mari a fait un malaise cardiaque, car je l’ai appelé tout de suite et il a fait intervenir les pompiers ! » raconte ému cette épouse qui apprécie se retrouver dans ce parc qu’elle a peinte à travers les saisons et continue de dessiner de sa fenêtre d’un immeuble voisin.

    Alors que depuis le 14 mai, «dans le respect du protocole sanitaire national, toutes les écoles ont rouvert et accueillent des groupes d’élèves dont le nombre a été déterminé en fonction de la disponibilité des enseignants, du nombre d’agents d’entretien revenus travailler et de la disposition des locaux pour mettre en œuvre les distanciations physiques imposées»,  «le 2 juin, et grâce au retour d’enseignants et d’agents municipaux supplémentaires dans nos écoles, le nombre de groupes-classes va passer de 30 à 40, permettant ainsi à plus d’élèves de retourner à l’école» a-t-il annoncé. 88 places ont été ouvertes dès 14 mai, et dés le 4 juin, 20 places supplémentaires seront ouvertes. «Alors que l’été approche à grands pas, les services municipaux préparent de nouvelles activités de loisirs pour les vacances ainsi que des séjours à la Féclaz» a-t-il annoncé.

    Il a rappelé que la ville a lancé une campagne de communication incitant à consommer local. «S’il est déjà un premier enseignement de la crise à retenir, c’est bien celui du rôle essentiel dans nos vies de nos services de proximité » a-t-il constaté comme tous les commerçants et restaurateurs qui ont fait des plats à emporter et se sont aperçus qu’ils touchaient des clients nouveaux.  Ils retrouvent quelques espoirs avec cette possibilité d’ouvrir leur terrasse qui leur a donné du baume au cœur aprés ces semaines de confinement où beaucoup ont broyé du noir.

    Il a terminé son intervention sur le plan vélo : «Comme vous avez pu également le constater, nous avons accéléré la mise en œuvre de notre plan vélo. Deux dates sont à retenir : le prochain atelier de contrôle aura lieu le mercredi 3 juin à partir de 16h et le samedi 13 juin, une bourse à vélos ainsi qu’un atelier de contrôle technique se tiendront de 9h à 18h » a-t-il annoncé, ce qui laisse dubitatif, Pierre Toulouse  (EELV) qui parlait «d’un plan vélo Cosmétique... » sur son site facebook : « Alors que de très nombreuses collectivités profitent de cette période « Covid » pour tenter une politique cyclable du « Jour d’après », Vanves se contente, comme à son habitude, d’un plan cosmétique destiné à masquer son absence totale de volonté de changement.. Sans faire appel à l’association locale, elle propose un atelier révision de 3 heures et deux itinéraires tranquilles dont l’un n’est praticable que dans un sens et l’autre renvoie vers la coulée verte en limitant la vitesse des voitures à 30km/h sur les grands axes vanvéens (sans moyens de contrôle). Mi-avril, nous avons proposé un plan ambitieux détaillé et réversible qui aurait permis de tester des solutions innovantes; il n’en a été tenu aucun compte ! Pour faire du vélo à Vanves merci d’attendre 2026 !»

  • COMMENT VIT ON CE CONFINEMENT HISTORIQUE A VANVES … AVEC UN VOLONTAIRE DU RESEAU MUNICIPAL DE SOLIDARITE : François Hamdan

    Vanves au Quotidien a renconré l’un des130 Bénévoles du Réseau municipal de Santé qui a été constitué dés le 1er jour du confinement  auquel se sont greffés le réseau Voisin-age, l’association des Petits Fréres des Pauvres, la Communauté des Jésuites de Vanves…

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi vous êtes-vous engagé dans le réseau de Municipal de Solidarité  ?

    François Hamdan : «J’ai l’esprit civique. J’ai constaté qu’il y a beaucoup de personnes vulnérables dans la ville, personnes âgées, isolées, malades. Or il faut être présent auprès d’eux lorsqu’on vit un tel événement. C’est notre devoir ! De surcroît je suis très actif dans le domaine de la solidarité, je participe aux Restos du Cœur,  à la collecte de la banque alimentaire, et dans celui de la citoyennté car je suis conseiller de quartier sur le Plateau, membre de l’association de la résidence Rabelais où j’ai animé la fête des voisins. De surcroît, j’ai une mére âgée, des voisins âgés… C’est pourquoi, dés le début, j’ai rejoint ce réseau municipal de Solidarité en ayant email dés le premier jour du confinement au maire et on m’a mis en contact avec l’association Voisin-Age

    VAQ - Qu’est-ce que l’on vous demande de faire ? Qui aidez-vous ?

    F.H. : « La première action est de prendre des nouvelles de ces personnes âgées et vulnérables qui ne sortent pas de chez elle avec ce confinement, sur leur vie de tous les jours, sur leur santé, leur moral. Beaucoup reconnaissent que le confinement est difficile à supporter et se confient. Mais ce n’est pas mon rôle de jouer les psychologues, mais le fait d’être présent (au téléphone), de les écouter suffit souvent.  Si elles ont besoin, je leur fais des courses dans les grandes surfaces, ou chez les pharmacies, deux fois par semaine. Et puis, nous rapportons certains événements au CCAS ou à l’association Voisin-Age qui prennent le relais, lorsque nous voyons que ces personnes ne vont pas bien. Je suis ainsi 11 personnes, selon un planning établi par l’association pour éviter que plusieurs d’entre nous appellent la même personne dans le même temps ou tout de suite après qu’elle ait reçu un coup fil d’un autre intervenant, pour étaler les appels dans la journée.   

    VAQ- Comment vous organisez-vous dans cette action de solidarité qui a l’air de vous occupez beaucoup ?

    F.H. : « Je télétravaille, mais comme toutes mes activités professionnelles, sont au ralentie, lorsqu’elles ne sont pas à l’arrêt, je dispose de temps que j’occupe ainsi. Et c’est tant mieux, car on se sent utile, valorisé en aidant son prochain. Dieu n’a-t-il pas prenez soin les uns des autres.

    VAQ- Comment vous protégez-vous et respectez vous les régles ?

    On nous fournit 2 masques par semaine, mais ma cousine qui est couturiére m’en fabrique aussi. J’ai acheté des gants et du gel hydroalcoolique, et je respecte les régles de distanciation lorsque je vais faire les courses, les gestes barrières.

    VAQ- De quoi vous êtes-vous rendu compte en aidant ces personnes plus vulnérables et fragiles

    F.H. : « On sent une détresse, le poids de la solitude, car elles voient plus leurs enfants et petits enfants, même lorsqu’elles utilisent Internet, mais ce n’est pas pareil de les voir physiquement. On entend quelquefois fois des propos plus politiques sur l’actualité, et on sent une défiance vis-à-vis des pouvoirs publics qu’elles jugent défailllants, peu compétents. Mais j’évite de parler politique ou d’entrer dans des propos plus personnels.

    VAQ- Que vous disent elles de leur vie confinée ?

    F.H. : « L’une d’ente elles, 82 ans, m’a dit qu’elle avait connu la seconde guerre mondiale, la guerre d’Algérie, mais elle n’avait vécu un tel événement ? Même s’ils ont été quelque peu confinés à cette époque ! Mais là, cela n’a rien à voir ! Elle ne voit personne dans les rues, n’entend plus rien du bruit de la ville.